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Les avocats mettent en garde contre la tentative désespérée de l'Organisation des ressources numériq

Révélations : Les avocats mettent en garde contre la tentative désespérée de l'Organisation des ressources numériques d'interférer dans l'État de droit à Maurice, ce qui pourrait déclencher une crise politique et constitutionnelle.


Des experts juridiques à Maurice ont tiré la sonnette d'alarme face aux récentes tentatives de l'Organisation des ressources numériques d'influencer le système judiciaire pour échapper à des litiges en cours devant les tribunaux mauriciens.


Les avocats estiment que la lettre de le NRO adressée au procureur général de Maurice le 12 juillet 2022 constitue une tentative délibérée de de plonger le procureur général et le gouvernement mauricien dans une crise constitutionnelle et juridique, dans une ultime tentative d'empêcher la tenue des audiences judiciaires exposant des allégations de corruption et d'illégalité au sein d'AFRINIC, dont le siège est à Maurice.


Dans leur lettre, le NRO formule des allégations infondées concernant "un plaignant fortuné agissant de manière vexatoire". Il s'agit d'une tentative visant à influencer le procureur général de Maurice pour qu'il applique l'article controversé 197F de la loi sur les tribunaux (2011).


L'article 197F n'a jamais été invoqué à Maurice et en demandant au procureur général de prendre en compte leur demande, le NRO place le gouvernement de Maurice dans une situation constitutionnelle et politique dangereuse qui a d'énormes répercussions économiques et politiques pour le pays.


L'État de droit dans toute démocratie est essentiel à une bonne gouvernance. Demander au procureur général d'intervenir dans un litige commercial simplement parce que le défendeur n'aime pas être tenu responsable devant les tribunaux mauriciens est une tentative désespérée de tenter d'influencer et de dicter une décision juridique qui doit être combattue.


LE NROaura été conseillé par ses représentants légaux que l'article 197F a été introduit par le gouvernement de coalition travailliste du Dr Navin Ramgoolam en 2011. Lors de l'insertion de l'article par l'ancien procureur général Y N Varma, des avocats et des législateurs ont soulevé de sérieuses préoccupations quant à la possibilité d'abus de l'article 197F par des acteurs malveillants, y compris ceux ayant des motifs corrompus. On a fait valoir que cette loi draconienne permettait l'ingérence politique dans l'indépendance du pouvoir judiciaire.


Elle a également été critiquée pour ne fournir aucun recours interne effectif, ce qui signifie que la loi pourrait être contestée devant les cours internationales des droits de l'homme. La loi a été présentée au Parlement dans le cadre d'une mesure certifiée urgente (pour faire face à une allégation spécifique selon laquelle un avocat plaiderait contre des juges) et n'a pas bénéficié du temps nécessaire pour être examinée efficacement par les représentants démocratiquement élus. Les avocats à Maurice considèrent cette loi comme dangereuse et mal rédigée. Les avocats estiment que la loi est anticonstitutionnelle car elle supprime le droit d'une personne d'accéder au système judiciaire.


Ces préoccupations ont conduit tous les procureurs généraux ultérieurs à ne pas être disposés à utiliser ce pouvoir de crainte des défis juridiques nationaux et internationaux qu'il provoquerait. Malgré le fait que le NRO soit au courant de tout cela, ils ont quand même poursuivi leur intervention désespérée dans le but d'influencer le pouvoir judiciaire.


Les actions de le NRO constituent un défi direct à un gouvernement démocratiquement élu et susciteront des préoccupations dans les ambassades et les gouvernements des États-Unis d'Amérique, des membres de l'Union européenne, de l'Union africaine ainsi que de l'Inde, de la Chine et d'autres nations amies de Maurice.


La révélation selon laquelle le NRO est prêt à tenter d'utiliser de telles tactiques dans des litiges commerciaux a suscité de sérieuses inquiétudes au sein de la communauté juridique à Maurice, où les avocats défendent le principe fondamental selon lequel, dans une démocratie comme Maurice, personne n'est au-dessus de l'État de droit. Malgré ce que le NRO peut prétendre, cela inclut également AFRINIC.


Dans leur désespoir, AFRINIC a jusqu'à présent tenté (de manière absurde) de revendiquer un statut d'immunité diplomatique pour eux-mêmes et leur personnel supérieur, et fait maintenant appel directement au procureur général en plaidant pour que les affaires commerciales intentées contre AFRINIC ne soient pas jugées par un juge impartial.


La désespération d'AFRINIC à vouloir échapper à la justice témoigne de problèmes sérieux au sein de l'organisation. Des préoccupations concernant la corruption et d'autres activités illégales ont été soulevées et ces questions doivent être entendues par un juge impartial.


On soupçonne que le NRO intervient sous la direction et la supervision du PDG suspendu d'AFRINIC, Eddy Kayihura. M. Kayihura a été suspendu de ses fonctions de PDG par les tribunaux à Maurice et a reçu l'instruction, par ordonnance du tribunal et en vertu des statuts d'AFRINIC, de ne pas exercer de fonctions liées à son ancien poste de PDG. Si M. Kayihura est impliqué dans cette dernière intervention, il sera en mépris de cour et en violation des statuts d'AFRINIC.


Maurice bénéficie d'une réputation mondiale en matière de défense de l'État de droit. C'est pourquoi de nombreuses entreprises internationales, sociétés financières et particuliers ont des bureaux et des investissements enregistrés à Maurice. C'est pourquoi les membres d'AFRINIC ont choisi Maurice comme siège social.


En suggérant au procureur général d'appliquer l'article 197F, le NRO demande au gouvernement de créer un précédent dangereux qui nuirait à la réputation de Maurice en tant que juridiction fondée sur l'État de droit sans ingérence politique. Les avocats ont exprimé leur inquiétude quant à la tentative évidente de le NRO d'interférer dans la politique de Maurice, par le biais d'une loi anticonstitutionnelle et discréditée, susceptible de nuire à la réputation de Maurice sur la scène internationale. Au minimum, les actions de le NRO attaquent la réputation du procureur général et du gouvernement en exerçant sur eux une influence indue.


L'arrogance de le NRO et d'AFRINIC en pensant qu'ils sont au-dessus des lois est stupéfiante. Ils n'oseraient pas faire une telle chose dans leurs pays d'origine, mais ils estiment qu'ils peuvent agir de manière arrogante contre Maurice. Ils sont hors de contrôle et dangereux et doivent être arrêtés.


Les signataires de la lettre de le NRO, Paul Wilson, John Curran, Oscar Robles et Hans-Petter Hollen, ainsi que le PDG suspendu d'AFRINIC, Eddy Kayihura, doivent maintenant retirer leur tentative d'ingérence et présenter des excuses au gouvernement, au pouvoir judiciaire et au peuple mauricien pour avoir tenté d'influencer le pouvoir judiciaire et le gouvernement.


Les membres de leurs organisations respectives auront une mauvaise opinion de leur comportement. La communauté Internet mondiale mérite mieux.

Références: Lien vers la loi sur les tribunaux de Maurice :



Sections pertinentes :


197F. Procédures vexatoires :


1. Lorsqu'une demande est présentée par le procureur général et qu'un juge est convaincu qu'une personne a habituellement, de manière persistante et sans aucun motif raisonnable :

(a) engagé des procédures judiciaires vexatoires contre la même personne ou contre différentes personnes ; ou

(b) présenté des demandes vexatoires dans des procédures judiciaires engagées par lui-même ou une autre personne,


le juge peut, après avoir donné à cette personne la possibilité d'être entendue, déclarer cette personne comme étant un plaideur vexatoire et ordonner que:


(i) aucune procédure judiciaire ne puisse, sans l'autorisation de la Cour suprême, être engagée par elle devant une juridiction ;

(ii) aucune procédure judiciaire engagée par elle devant une juridiction avant la prise de l'ordonnance ne puisse être poursuivie sans l'autorisation de la Cour suprême ; ou

(iii) aucune demande, autre qu'une demande d'autorisation prévue par la présente section, ne puisse, sans l'autorisation de la Cour suprême, être présentée par elle-même ou une autre personne dans toute procédure judiciaire engagée devant une juridiction.


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